Christophe : Echappée Belle 2013

Ouf, je l'ai échappée belle !

 

Bon, ok, le jeu de mot est facile. Mais je ne m'attendais pas à ce que la course soit si dure techniquement parlant ! Bien sûr, l'organisation annonçait d'entrée "100% monotraces, 200% technique, 300% magnifique". Mais bon, je pensais plutôt à quelques passages compliqués… pas à une course complète !

Profil (2)(Au départ, ça donne ça...)

 

L'organisation a bien fait les choses avec un roadbook très bien détaillé. Ils ont même codifié la difficulté du terrain comme au ski : vert-bleu-rouge-noir, et même violet pour le "très délicat"… hum hum… et du rouge, du noir et du violet, y'en a de partout ! Je comprendrais mieux plus tard "sur le terrain" la signification de ces couleurs. La préparation s'est bien passée : volumineuse en kms et en d+ et sans pépins. J'arrive donc (trop) confiant au départ de la course. J'estime une arrivée sur Aiguebelle le samedi après-midi. Aux inscriptions, Guitoune, expert es Belledonne et es cailloux (et es cacahuètes), me dit que je suis un peu trop optimiste et que même lui redoute certains passages (il réalisera une superbe course pour prendre la 7ième place en 34H)… c'est dire ! La nuit précédante est bonne (6H environ), c'est déjà ça.

P1020088(Un petit aperçu de ce qui nous attend)

 

Au départ, je retrouve tous les amis : Damien venu soutenir Caroline qui fera tout de même le premier relais, Guitoune donc, Christian, Daniel, Jean-Luc, Patrick, Arnaud et Marie-Line, Loïc, … sans oublier les supporters Nicolas et Franck en récup post-UT4M et bien sur Rémy.

P1020074(3.. 2.. 1..)

 

Comme d'habitude sur un ultra de plus de 24H, le départ se fait sur les chapeaux de roue, mais je me contente de dérouler tranquillement dans le parc de Vizille. Je suis aussi parti sans frontale sur la tête et il fait encore bien noir. Honnêtement, je ne pensais pas que les allées du parc allaient être le terrain le plus facile de la course, et de loin ;).

P1020114(Un autre aperçu de ce qui nous attend)

 

On arrive alors sur les terrains d'entrainement de Rémy : Montsec. La montée est régulière sans me mettre dans le rouge, contrairement à certains. Je rejoins même Patrick et on commence la discussion en alternant marche et course suivant le terrain et la pente. Il faut dire aussi que les jambes sont encore bien raides et le ventre bien dur. Les sentiers sont tranquilles, principalement en forêt et on débouche bien vite sur le plateau de l'Arselle avec Damien et Fanny en supporters de choc (temps de course : 2H44', 4' de pause). Depuis le début, j'ai mal au bide, un arrêt technique est donc nécessaire si tôt dans la course, mais ça sera ultra bénéfique pour la suite.

P1020077(Le brouillard se lève enfin après l'Arselle)

 

La montée au lac Achard est simple, Patrick a un coup de mou et il décroche irrémédiablement… Le brouillard se lève un peu et les paysages commencent à être magnifique, je peux enfin sortir l'appareil photo. Je rejoins Riad et un gros peloton. On enchaine le Col de l'Infernet, le Col de la Botte, c'est magnifique !

P1020079(Le Lac Achard en bas)

 

P1020081(Direction le Col de la Botte)

 

On rattrape les Lacs Roberts par un petit chemin bien glissant et pas si facile (il est à l'ombre aussi).

P1020085(Y'a rien à dire, c'est vraiment chouette)

 

Le chemin vers La Pra est bien chaotique avec de rudes descentes dans les pierres et des montées dans les rochers qui occasionnent pas mal de bouchons. Je reste vraiment tranquille car je ne me sens encore pas vraiment à l'aise. Au Refuge (5H21', 215ième, 6' de pause), je me restaure peu, je n'ai pas faim, mais je bois déjà beaucoup.

P1020089(Refuge en vue ! On remarquera que ça ne court pas trop... même en descente...)

 

Je ne traine pas à ce ravito pour attaquer une portion connue : le Col de la Pra et les Lacs du Doménon passent bien.

P1020090(Au moins en marchant, on profite mieux du paysage)

 

P1020091(On arrive sur les lacs)

 

P1020093(Il y a encore beaucoup de neige pour une fin de mois d'août)

 

Dans la montée du Col du Baton, on croise déjà les coureurs en sens inverse : pfff, ça file vite et il me faudra bien 45' pour atteindre le sommet et la Croix de Belledonne dans la caillasse et les névés.

P1020094(Depuis la Croix de Belledonne, et oui, on va en bas)

 

P1020095(Ah, y'a de la caillasse autour de la Croix)

 

Après 15' de descente et 1 ou 2 chutes dans la neige, je retrouve la bifurcation et attaque avec précaution le Col de Freydane, encore bien enneigé.Ca glisse !

P1020097(Freeride dans la descente !)

 

P1020098(Les stars sont là...)

 

La descente sur le Lac Blanc est somptueuse par son paysage mais aussi son terrain technique.

P1020099(Il est où le chemin ?)

 

P1020101(Cette fois, la Croix de Belledonne est en haut sur la droite)

 

P1020103(Le Lac Blanc, un des plus beaux de Belledonne)

 

P1020104(Le même, mais de plus près...)

 

Je commence enfin à avoir de bonnes sensations (les jambes et le ventre vont mieux) et je déroule bien jusqu'au refuge Jean Collet (8H38', 158ième, 6'30" de pause). Damien est là pour m'encourager, ça fait du bien, surtout qu'il m'annonce les prochaines difficultés avec les estimatifs de temps (5H jusqu'à Fond de France qu'il parait ?!?). Là aussi, je mange peu car j'ai réussi à bien m'alimenter depuis le début de la course.

P1020106(Et d'un coup, le refuge apparait au détour d'un virage...)

 

La portion qui suit, et bien, c'est du lourd ! Fini l'échauffement, dans le Roadbook, c'est une guirlande rouge et noire. Et je vais comprendre pourquoi… Je monte toujours bien dans le pentu et le Col de la Mine de Fer est vite avalée avec d'autres coureurs.

P1020107(On commence une portion rocailleusse de 15 bons kilomètres...)

 

Mais voilà, après, ça se corse un peu et on entre dans le domaine des "blocs", des sentiers quasiment absents pour cause de rochers et des névés. Je galère donc bien dans les kilomètres qui suivent. Je ne suis pas du tout à l'aise techniquement dans ces passages et je perds beaucoup de temps et d'énergie.

P1020109(Heureusement, sur la neige molle, c'est un peu plus facile)

 

Heureusement, Philippe et son fils Tom m'attendent un peu avant le Pas de la Coche pour m'encourager et m'accompagner sur quelques kilomètres. Ça fait du bien, j'ai du jus mais je n'avance pas dans les parties "compliquées".

P1020111(En bas, le Rivier d'Allemont je crois...)

 

P1020112(C'est rude dans le coin)

 

P1020113(Le Pas de la Coche approche, mais les galères ne sont pas finis)

 

P1020117(Un peu de répit pour la pause photo)

 

Philippe connait bien le coin et je découvre avec lui chaque sommet.

P1020118(On va là-haut ?)

 

Le début du Col de la Vache est bon mais à mi-parcours, je sens l'hypo arrivée avec la tête qui tourne. Je gère finalement bien avec un petit gel, tout en contemplant les bouquetins, et ça repart… doucement… bah oui, encore et encore des rochers et des blocs pour une ascension qui n'en finit pas.

P1020121(Je me sens mal)

 

P1020124(Un bouquetin tout près)

 

P1020127(De petits cailloux sur le chemin...)

 

P1020129(Argh, c'est où le col...)

 

P1020130(Philippe mitraille, il est déjà en haut lui)

 

Ouf le col est là mais la descente est du même niveau avec une allure d'escargot (à comparer avec celle des sangliers qui galopent devant ;)) au milieu de tout ce bazar de rochers. Je commence sérieusement à penser à l'abandon.

P1020138(Ouf, c'est le col. On voit qui est en forme et qui ne lest pas ;))

 

P1020139(Encore et toujours des rochers...)

 

Le passage plat le long des lacs n'est pas non plus si aisé, sans parler de la descente finale sur Fond de France, interminable, caillouteuse, glissante… ma décision est prise, j'arrête ! A l'entrée du village, je laisse Philippe et Tom en les remerciant pour ce bout de chemin ensemble.

Course4

(Merci Philippe pour le bout de chemin)

 

Course9

(Et merci Tom !)

 

J'arrive au ravito à la nuit tombée (14H46', 146ième)… pour annoncer à Gabrielle et Rémy que j'en ai marre et que j'ai envie de stopper là… Gabrielle et Rémy sont déçus car ils m'attendent depuis 3H déjà et Rémy doit faire mon pacer…

P1040807(C'est où qu'on abandonne ?)

 

Ils me poussent à aller manger dans la salle en m'indiquant que les abandons se succèdent à cause de la difficulté de la course. Rémy commence aussi à être persuasif : il a raison de me signaler que physiquement je suis bien. Dans cette salle, il fait trop chaud, la soupe n'est pas terrible (à suivre), je ne me sens pas bien et je préfère vite ressortir bien manger dehors (jambon-fromage-noix de cajou).

P1040810(Punaise, c'est Damien Vaugoyeau le gars à ma droite...)

 

Allez, pour faire plaisir à Rémy, je continue un peu ;). En plus, notre ami Daniel se joint à nous pour la suite (15H20', 93ième, soit 34' de pause). C'est décidé, j'abandonnerais plutôt à Gleyzin.P1040813

(Non, je veux pas y retourner)

 

P1040816(Allez, c'est reparti pour l'aventure !)

 

On repart donc cool-cool pour se laisser le temps de digérer notre bon repas avec 3-4kms de plat "agréable". Puis on réattaque une grosse montée… et là j'avoue c'est un peu le flou pour moi jusqu'à Gleyzin… A mi-montée, je commence à me sentir mal et c'est parti : je vomis tout ce que je peux pendant 5 bonnes minutes… merci la soupe qui n'est pas passée. La fin de la montée se fait dans le brouillard (au sens imagé) et sans énergie. Je n'ai qu'une envie : jeter l'éponge et dormir dans le premier refuge venu. Ce sera chose faite avec le refuge Léat, où les gentils bénévoles me sortent un matelas et une couverture.

Course10

(Merci à l'organisation pour ces belles photos)

 

Au bout de 20' de somnolence avec Daniel, Rémy vient nous réveiller, il faut continuer et on avisera à Gleyzin. Je n'ai aucun souvenir de ces 4kms de descente, mais vraiment aucun souvenir ! J'ai dû les faire au radar ! Sur cette portion de 5H, je n'ai rien mangé, ça sent le roussi. Et en arrivant au ravito de Gleyzin (20H22', 102ième, 35' de pause), bonne surprise : la tante et les cousins de Gabrielle sont venus me soutenir en pleine nuit ! Je prends donc le temps de me poser avec eux, de discuter et surtout de beaucoup beaucoup manger (on continue le jambon-fromage-noix de cajou). Pensant que je vais abandonner, Daniel repart avec un ami. Rémy est confiant, il me voit plutôt dormir un bon coup et en profite donc pour se goinfrer comme jamais au ravito. Mais voilà, mes supporters me regonflent le moral et puis j'ai envie de voir les Morétans au lever du jour, je repars donc pour la suite et c'est décidé, j'abandonnerai à Super Collet.

Course2

(Début de course, je faisais encore un peu le fier)

 

La montée vers le Col est longue : quasiment 1500+. La première portion jusqu'au refuge de l'Oule n'est qu'une formalité, j'ai un bon rythme dans cette partie pentue mais facile. Après 3-4' de récup dans le refuge (j'apprendrai après coup que Daniel dormait dans le refuge !), on attaque la 2ième portion de la montée, bien plus "alpine". Effectivement, on progresse moins vite : chemin peu visible, du bloc, de la pente, c'est du costaud, surtout en pleine nuit, mais personne ne revient derrière. On arrive au col à 6H pile poil… pour une descente qui s'annonce risquée.

P1020145(Si, si, c'est bien le col !)

 

En effet, on commence par un névé complètement gelé et les glissades seront nombreuses.

P1020146(Holiday On Ice avec Rémy)

 

Une moraine suit avec des passages bien tendus.

P1020147(Ces levers du jour en ultra sont toujours magiques)

 

P1020148(Rémy est d'accord, c'est pas une course de rigolos)

 

Ça se termine avec des blocs, encore des blocs, toujours des blocs. Pendant ce passage et après l'avoir questionné, Rémy m'avoue même qu'il aurait déjà abandonné…  ça me remonte le moral ;). Dans cette portion à risques, des wagons de coureurs vont me doubler . Avec Rémy, on déguste avec plaisir nos nouilles chinoises en petit-déjeuner au petit ravito de Périoule (6' de pause). Rémy au gardien du refuge : "Y'a pas trop d'animaux dans le coin". Le gardien "Ah bah, c'est à cause des loups". Ça rassure…

Echappee-Belle-2013 0177(Photo organisation en début de course)

 

Je ne vais pas parler de la longue descente jusqu'à la piste forestière du Plan de l'Ours : cassante et usante comme depuis le début. Un autochtone et ami de Guitoune nous rejoint, Jeff. Il est sur ses terres comme il dit mais il trouve le parcours concocté par les organisateurs bien trop dur. Et surtout, on n'a pas le droit d'abandonner "à la maison". Le kilomètre vertical jusqu'à Super Collet est bon, Rémy mène un bon rythme, j'avance bien derrière lui et je rattrape même quelques concurrents pour arriver au ravito bien disposé une nouvelle fois et comme prévu à abandonner (28H57', 109ième, 45' de pause).

Course6

(La fatigue est là)

 

Et c'est parti : je végète, je cogite, je ne me sens pas au mieux mais je continue de bien manger (jambon-fromage-noix de cajou bien sur !). J'ai envie de jeter l'éponge car d'après mes calculs, il reste encore bien 17-18H de galère pour rejoindre l'arrivée. Rémy me motive toujours en me mentant : il me trouve en pleine forme. Surprise partagée, Daniel arrive au ravito et finalement, on décide une nouvelle fois de partir tous les 3 pour se motiver. Incroyable, la suite va être bien meilleure pour moi. Faut dire aussi, il ne reste principalement que du "bleu" et du "vert" d'après le roadbook.

P1020149(Il va encore faire beau aujourd'hui)

 

Très rapidement, le chemin devient enfin plus "aisé" et je commence à un peu plus trottiner. Je redouble tous les coureurs qui ont profité de ma faiblesse au ravito sur ce sentier étroit et un peu glissant par endroit. Au Chalet de Pré Nouveau, on attaque tout de suite la montée sur un bon rythme, encore et toujours. Daniel décroche irrémédiablement. Le Refuge des Férices passé, c'est les montagnes russes, mais le décor est magnifique avec toutefois pas mal de vent et de brouillard. Le chemin en crêtes chaotique et vallonné passant par la Crête des Férices puis le Col d'Arpingon est incroyable : ça monte et ça descend sans arrêt avec le vide autour, un vent de dingue et du brouillard… on n'en voit pas le bout ! Passé cette dernière difficulté, la descente parait tranquille jusqu'à Val Pelouse, avec très peu de pierres sur le sentier ;). Gabrielle, Timothée et des amis nous y attendent, mais le ravito est mal placé en bas d'une colline et je les zappe un peu à mon arrivée (34H17', 95ième, 21' de pause).

P1040821(Il est où le ravito ?)

 

Cette fois, je pense déjà à repartir, mais je continue de bien manger (devinez quoi ?) et de discuter. On repart pour une montée tranquille en crête (et une bonne digestion) jusqu'au Col de la Perrière. Au col, le paysage est chouette, mais la descente s'annonce serrée avec un petit single bien étroit et pas si évident que ça. La remontée au Col de la Perche puis Chapotet est toujours aussi "active", on double toujours, les sensations sont bonnes, les paysages très jolis. Rémy est pressé d'en finir (il a sommeil), j'avance bien. Il n'y a pas de difficultés le long de la crête, ni dans la descente forestière jusqu'au Col du Grand Cucheron, c'est juste un peu long. A la tombée de la nuit, j'arrive au ravito où nous attend notre ami Arnaud (38H22', 83ième, 11' de pause).

P1020152(Et oui Rémy, c'est beau !)

 

Mauvaise surprise : il nous annonce une fin de parcours rallongée de plusieurs kilomètres avec un final sur route de 10 bons kilomètres… voyons le bon côté au moins, il n'y aura pas de cailloux ;).  On commence donc par des montagnes russes dans le noir : ça monte, ça descend, ça tourne à gauche, ça tourne à droite, ça passe au-dessus d'un arbre, tout ça avec un balisage sommaire pendant une bonne heure. Puis on attaque la dernière descente, interminable… d'abord sur un chemin large, puis de la route, puis à nouveau un chemin, et encore de la route. On fait des zigs et des zags et ça n'en finit plus ! Arnaud arrive à notre rencontre : il reste 45', notamment pour passer par-dessus l'autoroute. La dernière heure est très dure physiquement et je marche beaucoup. C'est avec soulagement qu'avec Rémy nous effectuons en trottinant les 300 derniers mètres pour rallier l'arrivée de cette épreuve titanesque (42H23', 78ième, 3 semaines de coupure annuelle).

P1020155(Argh... c'est enfin fini... même pas eu peur...)

 

La première impression bien sûr, c'est la satisfaction, la satisfaction d'avoir terminé cette épreuve difficile. Rémy et Gabrielle, mais aussi Damien, Phillipe, Tom, Daniel, Arnaud et les autres coureurs rencontrés sur les blocs m'ont fortement aidé et sans eux, j'aurais évidemment jeté l'éponge.

 

Ensuite, il faut se questionner sur la difficulté de la course, avec 1/3 de finishers seulement sur 500 partants. Après réflexion, c'est le choix des organisateurs de proposer une course aussi technique (la plus dure de France ?) pour faire découvrir ce massif. Pour une première édition, les coureurs ne s'attendaient pas à ça d'où les réactions de déception et les critiques (moi le premier à l'arrivée, maintenant je suis plus modéré). Maintenant, ils (re-)viendront en connaissance de cause et seront surement mieux préparer au profil et au terrain.

Profil(... et à la fin, ça donne ça)

 

Enfin, la course a été magnifique : paysages somptueux, passages magnifiques, météo parfaite, balisage nickel (sauf sur les 20 derniers kilomètres), bénévoles au top, beaux moments de rencontres et de partages, j'ai vécu de grandes émotions pendant cette course, même si j'ai pensé abandonner sur une bonne moitié de la course ;). Cette course a été un révélateur également : je ne suis pas à l'aise sur ce genre de terrain et je ne le serai jamais. J'y ai atteint mes limites techniques.

 

Pour finir, je voudrais encore énormément remercier Gabrielle pour son soutien tout au long de la course et Rémy pour avoir été un pacer extra et d'un soutien infaillible (il parait que certains pacers ont abandonné car c'était trop dur).

 

Longue vie à l'Echappée Belle !

P1020084

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C
bonjour je projette de participer a l'édition 2017 par contre je voulais savoir quel était votre hébergement
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3
Bonjour,<br /> c'est une belle et difficile course.<br /> Pour l'hébergement, c'était facile car j'habitais à 10kms de Vizille en 2013.<br /> Sinon, vous avez la possibilité de choisir le camping fourni par l'organisation<br /> Dans tous les cas, je conseille plutôt un hébergement autour d'Aiguebelle.<br /> A bientôt sur les chemins
H
j'ai découvert votre compte rendu par hasard, et ça m'a rappelé ..moi.<br /> En effet, je partage vos sensations jusqu'à Fond de France où j'ai lâchement abandonné.<br /> Bravo à vous pour avoir eu la volonté qui m'a fait défaut (et que je me reproche tous les jours depuis cette date) et sincère félictationsi.
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3
Il a été très dur pour moi de repartir !<br /> Heureusement que j'avais ma famille et un ami qui m'ont poussé...<br /> A+ sur les chemins
L
bravo pour votre performance sur l'édition 2013 moi je me lance en 2014.<br /> superbe récit
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C
Merci Laurent !<br /> Et surtout bonne course ;), profitez-en bien.
C
Salut Christophe,<br /> Bravo pour cette course monumentale, partagée sur la fin avec Remy en plus, ça doit être super. Les photos sont magnifiques, ça va devenir une classique iséro-savoyarde. Par contre j'ose pas le<br /> terrain et la difficulté avec une météo moins clémentes... t'as bien choisi ton édition ;-) Encore bravo, c'est très costaud !
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C
<br /> <br /> Merci Christophe et bravo pour le demi-UT4M !<br /> <br /> <br /> Effectivement, avec de la pluie, je pense qu'il y aurait eu moins de 10% de finishers !<br /> <br /> <br /> Une belle classique en devenir effectivement, mais pour les plus montagnards des trailers ;)<br /> <br /> <br /> A bientôt sur les chemins<br /> <br /> <br /> <br />
R
Et bien encore bravo Christophe !!!<br /> <br /> Je sais comme ce fut difficile pour toi d'aller au bout de ce parcours hors-norme, mais j'imagine qu'aujourd'hui tu ne regrette pas d'avoir souffert quelques heures de plus.<br /> <br /> Ce fut une édition d'une rare difficulté où le taux d'abandons fut assez élevé, malgré des conditions météos optimales...<br /> En tout cas, désolé d'avoir un peu insisté à plusieurs reprises pour t'éviter l'abandon ;-)<br /> <br /> Tu as réalisé une superbe fin de course après SuperCollet. ça déroulait tout seul (bon, c'est vrai, y'avait moins de cailloux/rochers).<br /> <br /> Très content d'avoir partagé cette aventure à tes côtés. Ce fut un super moment pour moi aussi.<br /> <br /> Bonne fin de coupure annuelle. Je t'attends pour reprendre sur les chemins de Comboire.<br /> Et oui, la prépa pour l'Echappée Belle 2014 commence très bientôt !!! - d'autant qu'il se murmure que tu envisages de faire l'aller-retour Vizille/Aiguebelle/Vizille... -
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C
<br /> <br /> Merci Rémy d'avoir partagé cette aventure avec moi et de m'avoir poussé jusqu'au bout !<br /> <br /> <br /> Avec le recul, bien sur que ce fut une course merveilleuse (mais oh combien difficile) avec ses spécificités propres et pour l'instant uniques en France.<br /> <br /> <br /> Je suis bientôt de retour sur les chemins... mais il ne faudra pas encore espérer de perfs sur les sentiers de Comboire ;)<br /> <br /> <br /> A+<br /> <br /> <br /> <br />
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